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samedi 11 et
dimanche 12 novembre 2006
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Sur les rives du Lac de Laouzas |
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Nous sommes 16 marcheurs a avoir profité encore d'une belle occasion de visiter des lieux inconnus de certains. Nous remercions Jacques de nous avoir amener ici pour profiter d'une belle fin de semaine, même si samedi il faisait très très beau temps et dimanche une petite pluie. Regardez la belle vue que nous avons dès notre arrivée aux chalets... Le Lac de Laouzas embrumé. |
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Voici un très beau
chalet.
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Après avoir pris possession de nos chalets et choisi nos places, nous voilà déjà parti sur le sentier " du Laouzas au Montalet."
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Et voilà que notre ascension commence. Nous passons devant plein de patits chalets, sur quatre étages.
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" Les premiers embruns sur le Lac ayant disparu, nous pouvons au fur et à mesure de notre ascension, admirer et évaluer la grandeur de ce Lac artificiel de montagne. C'est une très belle réalisation de 320 hectares.
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C'est même un Lac de plaisance : n'est-il pas mignon ce petit bateau ? |
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Nous avons quitté notre petit village d'accueil, Rieu-Montagné, pour nous engouffrer dans un petit chemin aux très belles couleurs d'automne.
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Jacques, notre guide, regarde si son groupe attaque bien cette montée... Il est satisfait. Tout le monde a l'air en forme. |
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Vous voyez en haut à
droite, il y a une zone verte foncée, hé bien nous devons
aller là-bas ...
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Regardez ce sous-bois !!! Pas de mot pour le décrire ... |
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Nous venons de traverser un cours d'eau, le Viau, qui est vraiment à sec... Nous reprenons un nouveau sentier, toujours très beau . |
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Pas de mot, je vous laisse admirer ...
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Vous pouvez maintenant comprendre pourquoi nous aimons marcher dans la Nature...
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Nous voyons de plus en plus
notre objectif se rapprocher : la forêt, au sommet de cette montagne.
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Toujours le lac en point
de mire...
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Les difficultés commencent ... Sur la photo, ça ne se voit pas trop, mais en vrai, je vous promets que ça grimpe ...
Allez !!! courage les filles . |
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Alors Ago, que penses-tu de cette montée : < _ c'est moins dur que le Montcalm. Et il fait beau !!! > |
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Enfin, la pause ...
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C'est dans ce bois que nous
allons repartir ...
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Ici, ce doit être déjà
plus froid et plus venteux. Les arbres sont plus dénudés.
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Et voilà la statue
de la Sainte Vierge qui s'érige au sommet du Montalet, 1259m. H
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| C'est vraiment une montée abrupte |
Ouf !!! nous pouvons enfin
nous reposer.
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La haut, la Sainte vierge nous accueille en son lieu de pèlerinage… |
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Toujours une belle vue sur
le Lac.
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Au pied de la Sainte Vierge se trouve la table d'orientation.
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Sur la gauche de la table nous avons : Lacaune |
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au centre : Les Vidals ( fabrique de charcuterie ) |
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à droite : La Trivalle ( élevage et fabrique de charcuterie ) |
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UNE HISTOIRE BIEN MOUVEMENTÉE Vous êtes face à ma borne géodésique, signal utilisé pour l'étalonnage du mètre. Jusqu'à la Révolution Française, les unités de mesure diffèrent parfois d'une commune à l'autre. Il est alors décidé d'adopter un système d'unités de mesure unifié. Par souci de précision, de commodité, et peut être par l'attrait de la nouveauté, les français choisissent le mètre, qui correspond à 1 dix millionième de la moitié du méridien terrestre, c'est à dire la dix millionième partie de la longueur qui va du pôle à l'équateur. La longueur du méridien, déjà évaluée, est alors recalculée avec plus de précision en évaluant la distance entre Dunkerque et Barcelone . cette mesure utilise la méthode des triangles : mesure de la longueur AC en partant de la longueur AB et des angles B et C. |
| En 1792, deux astronomes DELAMBRE et MECHAIN, spécialistes de la mesure des angles, quittent Versailles, le premier vers Dunkerque, le second vers Barcelone. Le périple de MECHAIN, ponctué de difficultés, s'achève 7 ans plus tard. De passage dans notre région, MECHAIN me retient comme point intermédiaire ( point à proximité non immédiate du méridien de Paris) et y plante un signal. Mais la population locale, excédées par la Révolution ( persécutions religieuses et levée de soldats) détruit plusieurs fois le signal. Seul le recours à la force permet à MECHAIN d'achever son travail. Le système métrique a été adopté en France en 1840. Depuis 1983 , le mètre correspond à la longueur parcourue dans le vide par la lumière pendant la durée de 1 / 299.792.458 secondes. |
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ça y est, petit à petit notre groupe se reforme. |
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Nous ne sommes pas tous sur la photo, les autres préfèrent rester en bas . |
Nous redescendons dans la forêt que nous venons de grimper.
Nous allons faire un délicieux pique-nique dans un très bel endroit …
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Nous finissons ce merveilleux pique-nique avec ce " petit plus" que certains amènent et qui agrémente ces moments de bonheur d'être ensemble.
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C'est le moment de la digestion... Ne sont-ils pas beaux ???
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Jacques |
Francine |
Monique |
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Voilà nos amies les vaches. E Il y a aussi des veaux. |
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E C'est un lieu paradisiaque ... et nos caminaïres le savent... Une photo érotique F Nous ne pouvions ne pas la rater ! |
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Et voilà, nous descendons, descendons... Fini, les dures ascensions... Tout le monde peut enfin discuter, plaisanter, apprendre à se connaître... |
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Les nuages malheureusement commencent à nous cacher la beauté des montagnes environnantes et le Lac que nous découvrons petit à petit en arrivant vers les chalets. |
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La soirée se déroule dans une grande salle, mise à notre disposition, vu le temps...
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Puis tous fatigués, nous regagnons nos chalets. Toute la nuit, la pluie a manifesté sa présence … |
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Voilà le spectacle que nous avons à notre réveil. Bien triste ... D'un commun accord, nous ne partons qu'à 9h et nous faisons une autre balade : le chemin de la Maison de Payrac (10km.) |
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Nous essayons de voir le petit rayon de soleil. Hélas !!! |
Quelle belle machine !!! perdue au milieu d'un grand bois... |
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Nous voici arrivé à la Maison de Payrac. Superbe lieu où le passé est toujours présent... |
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Le Palhér ( prononcer paillais) était pour les anciens la grange à foin. Le plus souvent, il était situé au-dessus des étables. Le foin pouvant ainsi être distribué aux vaches par des trappes aménagées le long d'un mur, au-dessus des râteliers et des mangeoires. |
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c'est ici G qu'il est, ce poulailler. |
Le poulailler Ce local, souvent de construction sommaire que l'on appelait ici " le galinier", servait d'abri à tous les animaux de la basse-cour. Mais, les pintades préféraient, très souvent, s'abriter, la nuit, dans les branches d'un arbre voisin où, à la moindre alerte, elles criaient à tue-tête. |
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Énorme Tilleul bicentenaire. |
Nichoir - pour Chouette Chevêche
(Athene Noctua) ( Cavèna) |
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La source En l'absence d'un cours d'eau à proximité, une source était la condition indispensable à l'installation d'un habitat paysan. L'eau servait par puisage et transport pour les besoins quotidiens de la maison comme de breuvage aux animaux de la ferme. Elle alimentait très souvent une mare. |
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La soue La souda en langue d'Oc, était une étable exiguë et souvent sombre où l'on élevait un cochon dans toutes les maisons du pays. La nourriture, à base de pomme de terre et de son, était versée dans une auge en pierre, " le naouc." L'hiver venu et lorsque les vivres destinées à son alimentation étaient épuisées, le cochon était saigné devant la soue pour la charcuterie familiale fabriquée sur place. Lorsque l'on se rendit compte qu'ici elle était meilleure qu'ailleurs, certains paysans commencèrent à en faire commerce. Ainsi naquit la réputation de la charcuterie de Lacaune. |
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Encore une belle machine
agricole...
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Après la visite de cette très belle maison et de ses dépendances... nous continuons notre chemin ... nous sommes passés devant cette belle machine à couper le bois, dans un très beau sous-bois... |
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Et nous voilà reparti,
sous une toute petite pluie, sur le chemin du retour. Nous avons laissé
ces très jolis sous-bois aux superbes couleurs de l'automne. Nous
empruntons beaucoup de route ... dommage ...
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Nous avons emprunté un instant " le sentier Cambrelou " |
Enfin, les chalets apparaissent à nos yeux ... ouf ... il était temps car la pluie redouble de force et nous avons faim. |
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La journée d'hier a été magnifique... Nous avons traversé, en majorité, de très belles forêts de hêtres … Des panoramas superbes et grandioses. Puis aujourd'hui, la magnificence de ce lieu en forêt où nous avons visité la maison de Payrac et ses dépendances, connu les activités et la vie à la ferme… Tout pour être encore une fois, très H E U R E U X Après un petit casse-croûte, nous nous sommes quittés " heureux et satisfaits " de ce beau week-end à Laouzas. Et nous repartons chacun de notre côté : Narbonne, Azillanet, Castres, Saix, Aussillon, Mazamet, Pradelles Cabardès… |
