Dimanche 24 septembre 2006
Carboneral-Labruguière-Tarn

 

 

Cette sortie s'est passée près de Labruguière : le sentier du Carbonéral, 21km.

Nous avons fixé deux départs :

- à Pradelles Cabardès, sous une petite pluie et un brouillard très épais. ( tout pour annuler la sortie.)

- à Mazamet, heureusement, il y avait le ciel bleu et quelques nuages menaçants.

Mais comme vous le savez, nous n'annulons pas une rando s'il ne pleut pas au départ. Si la pluie arrive ensuite au cours de la rando, hé bien nous nous couvrons et nous avançons.

Donc, nous partons...
Voici le Lac d'En Laure que nous longeons pour emprunter le sentier...

 

Notre première difficulté, le pont suspendu.

Allez les filles "courage" ...

... même si Laurent et Gégé rigolent...

Merci pour les renseignements sur ces beaux oiseaux que nous entendons et cotoyons

tout au long de nos randonnées...

Les haies qui bordent les chemins ont à l'origine une fonction agricole : elles clôturent un champ, procurent du bois de chauffage ou protègent du vent qui dessèche les cultures.

Mais elles sont aussi utiles aux espèces d'oiseaux qui la fréquentent pour s'y alimenter, nicher ou simplement trouver refuge dans un buisson épais.

La Mésange charbonnière (une hyper active) : cette petite acrobate est toujours en activité, dans les positions les plus difficiles. Elle est rapidement identifiable grâce sa poitrine jaune marquée d'une raie centrale noire. Elle réside été comme hiver dans nos campagnes et fréquente également les jardins : un morceau de beurre égaré sur la fenêtre un jour de grand froid et la voilà qui s'invite... sans autorisation !

 Le Coucou gris ( un grand voyageur) : Prêtez l'oreille au chant du Coucou, s'il se fait entendre, c'est que nous sommes entre mars et septembre. Le Coucou n'est présent en Europe que pendant la période de reproduction. A l'approche de l'hiver, le coucou quitte le territoire pour les savanes arborées de l'Afrique centrale, ils y trouvent des ressources alimentaires (insectes) qui leur manqueraient s'ils restaient ici pendant la mauvaise saison.
Le Moineau domestique (un ami de toujours): A l'aube de la civilisation humaine le moineau habitait les pelouses rases de l'Europe du Nord où il se nourrissait essentiellement de graines. Depuis, les populations se sont étendues dans le monde entier en demeurant à proximité des habitations, à la ville comme en milieu rural. Sa présence coutumière vous laisse penser qu'il est l'oiseau le plus courant de France... c'est une erreur ! Il est beaucoup moins répandu que la mésange charbonnière.
La Fauvette à tête noire (une cantatrice née) : Le dessus de la tête noir pour le mâle et marron pour la femelle, une silhouette brun-grisatre perçue furtivement avant qu'elle ne s'engage dans un fourré : vous venez de surprendre un couple de Fauvettes à tête noire. Quelques cris d'alarme ont accompagnés la fuite mais un peu de patience et d'immobilité et elles vous feront peut être l'honneur d'un gazouillis vif et clair très mélodieux.
 
Le Pic vert ( un bec incassable) : Ne cherchez pas le Pic vert sur les branches horizontales mais plutôt sur les troncs des arbres. En position verticale, le Pic tambourine avec son bec pour creuser une cavité qui lui servirait de nid ou pour rechercher les larves dont il se nourrit.
Le Rouge-gorge (un sacré caractère) : Son plastron orange le rend très populaire mais il n'est pourtant pas très courtois avec ses congénères. Au printemps il parcourt son territoire de reproduction en chantant pour le délimiter. Gare aux coups de bec pour les oiseaux imprudents qui n'auraient pas pris en compte ces avertissements......
Nous continuons notre chemin, tranquillement, tout en bavardant...
Que nous réserve cette montagne, au ciel bien encombré !!!

C'est ça, le charme de nos balades, nous rencontrons des animaux familiers ou sauvages, suivant le lieu...

N'est-il pas beau !!!

 

Enfin, une côte !!!

II était temps...

 

Montagne ...

Nous voilà...
La plaine commence a disparaître au loin ... Nous montons... Heureusement le beau temps persiste encore, malgré les nuages menaçants....
Alors que faisons nous... est-ce le moment de les perdre ??? Nous parlons de nos femmes, bien sûr...

Félicitations !!!

aux deux jeunes marcheurs, Karine et Sébastien,

qui courageusement ont suivi ces caminaïres à l'allure soutenue des grands marcheurs .

Encore une superbe balade dans la Montagne noire...

Laurent, notre guide nous promène dans cette belle forêt de Montaud

aux parfums subtils des champignons (que nous n'avons pas vu)

aux grincements lugubres des arbres secoués par le vent...
C'est l'heure du pique-nique... Nous nous arrêtons dans le bois, à l'abri du vent et près du petit ruisseau de Montaud.

C'est pas de la "gnognote" F

"Monsieur muscle"

en personne

  

E Ne rêve pas Sylvie !!!

Il est à moi F

Debout paresseux...

Il faut repartir... Le soleil est revenu...

 

Si haut perché, le soleil nous inonde de ses rayons chauds...

H

Alors qu'en bas ??? c'est tristounet...

H

Coucou !!!

C'est la pause technique...

Je vous le disais plus haut,

nous faisons de belles rencontres...

Quel est ton nom ? Bel animal ...

Nous amorçons la descente...

Toujours le beau temps

et notre ami " Fidèle "

qui nous accompagne...

H

Nous changeons de chemin...

Notre ami " Fidèle " vient de nous quitter...

Voilà, nous allons descendre, descendre...sur ce chemin...

Arrivés dans le village de Labruguière, nous le traversons puis nous reprenons un petit chemin où encore des animaux croisent notre chemin...

 

Et nous voilà à nouveau au bord du lac d'en Laure.

" La boucle est bouclée "

21 km enchanteurs et un dénivelé de 400m,

font que cette rando nous a plu énormément

et surtout de se dire : la météo se trompe beaucoup

mais notre détermination nous a permis de passer cette très belle journée ensoleillée, ensemble.

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