19 septembre 2006

Los " cabourds " de Pradellos

Un jour on commence à débroussailler avec eux, de jolis chemins dans les hêtres. Puis on fait quelques balades.

La Cabane d'Hélène, la Voie Romaine, le Roc du Nouret…

Et soudain on se retrouve à escalader de l'eau à la recherche d'un refuge invisible et lointain.

Le Refuge du Pinet, au pied du Montcalm

On est parti à 12 - dès le départ, sous la pluie

- pas un petit crachin, une vraie, belle pluie de montagne qui déchaînait le torrent

- et + de 1 000 mètres de dénivelé à gravir.

La montagne n'était plus qu'une immense cascade. C'est vrai, vous pouvez me croire !

(Richard envisageait même une tenue de scaphandrier).

Quand je pense qu'au début je faisais bien attention à ne pas faire rentrer d'eau dans mes chaussures !

Ce n'est qu'en voyant redescendre notre grand sanglier sans son sac à dos que j'y ai cru à ce refuge.

" Courage, Denise, + que 10 minutes "

Et cette fois, c'était enfin vrai !

Quand ils nous ont vu arriver, ils ont vite sorti toutes leurs serpillières, ceux du refuge…

Mais quel paradis !

Et quelle gentillesse. Patrick aux grands cheveux, " Antoine " au joli sourire, Jean-Pierre qui fait si bien cuire le riz et Thierry , si précieux, préposé au poêle en fonte…

Ce fut ensuite partie de belote pour les uns, repos et papotage pour les autres. Sans oublier une cigarette par-ci par-là pour Ago ou Salvatore.

Du Gaillac, du Madiran et une eau de vie merveilleusement parfumée pour accompagner un bon repas… Le paradis, je vous dis.

Je crois que Richard a dansé sur la table pour charmer les jeunes espagnoles arrivées après nous. Mais là, j'étais partie dormir et ce n'est que ouï dire…

Voilà un aperçu d'un week-end avec les Fous de Pradelles.

Jacques, Richard, Michel, Sébastien, Laurent, Ago, Salvatore, Francine, Françoise, Pascale, Sylvie et Denise